Gestilog, créateurs de solutions
Thomas Larsson, Robert Curzon Price, Ryan Klaus
Cela ne fait aucun doute, la COVID a marqué un tournant important dans la gestion de la logistique industrielle avec l’explosion du commerce en ligne. Dans ce contexte, les entreprises ont dû développer des stratégies pour accélérer leur implantation proche des centres de consommation. Avec un corollaire : la recherche d’infrastructures capables d’accueillir les stocks. Une belle carte à jouer pour l’immobilier logistique, comme nous l’explique Thomas Larsson, partenaire stratégique de BARNES Suisse sur ce segment très spécifique.
"Nous sommes des créateurs de solutions"
Comment expliquez-vous le « boom » de l’immobilier logistique, en dehors de l’effet lié à la pandémie ?
Si l’on exclut l’effet « pandémie », l’immobilier logistique n’en est pas à ses balbutiements. Mais ce qui change aujourd’hui pour une entreprise c’est la recherche des meilleures solutions pour optimiser son budget tout en abaissant ses émissions de carbone. En d’autres termes, le temps des camions partout, c’est terminé. Je vous rappelle que la Suisse fait office de pionnière avec le ferroutage (ndlr : depuis 2016, la politique suisse de transport s’est donné pour objectif de transférer le trafic de marchandises transalpin de la route au rail). Le rail est le pilier central de la mobilité suisse et toutes les entreprises souhaitent se localiser sur des parcelles desservies par ce support. L’enjeu se cristallise donc entre le rail et la route, mais aussi sur la gestion du
dernier kilomètre.
Un autre élément explique ce boom : la privatisation de la Poste, il y a une vingtaine d’années. Dans ce sillage, de nouvelles entreprises de livraison, plus efficaces, ont vu le jour. Ces dernières offrent des temps de parcours optimisés et des coûts concurrentiels. Dans cette redistribution des cartes, les entreprises ont besoin d’identifier des sites adaptés à leurs activités. Et c’est là où BARNES intervient. Si les sites en ligne peuvent fonctionner sans un lieu de vente (une arcade ou des bureaux), il est quasiment impossible de développer un business de ce type sans services logistiques, à l’image des lieux de stockage.
Votre métier est très spécifique, pourquoi vous êtes-vous associé à BARNES, qui semble loin de votre expertise ?
J’ai envie de vous dire que vous vous trompez, enfin en partie. Mais avant de parler des synergies business,
notre association est tout d’abord une histoire humaine. Les deux CEO, Jérôme Félicité et Robert Curzon Price, m’ont fait confiance et je les en remercie.
Nous nous sommes rendu compte que nous touchions – chez Gestilog comme chez BARNES Suisse – des clients qui ont des besoins privés immobiliers pour leurs familles, mais aussi des demandes pour leurs implantations stratégiques, qui exigent une vision en termes de logistique. En somme, si les demandes des clients sont différentes, c’est en revanche très souvent le même client qui prend les décisions.
De plus, avec BARNES, nous parlons le même langage autour du bâti. Qu’il s’agisse de louer ou d’acheter un chalet ou un entrepôt, notre but mutuel est de servir le client de la manière la plus professionnelle qui soit. Avec un objectif commun qui est désormais d’accélérer le développement des acquisitions pour les entreprises industrielles et artisanales. Nous sommes, à ce titre, des créateurs de solutions sur mesure !
Enfin, derniers points ayant pesé dans la balance, BARNES Suisse est en train de s’implanter à Zurich et dans d’autres régions de Suisse alémanique. Cette force de frappe était importante pour moi. Je peux aussi renforcer mes équipes avec des jeunes issus des équipes de BARNES, bien plus forts que moi dans les nouvelles technologies, d’autant plus incontournables avec l’arrivée de l’intelligence artificielle.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la 19ème édition du BARNES Magazine.