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Avec les drones, l’immobilier prend de la hauteur

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L’utilisation des drones dans l’immobilier

Les professionnels de la pierre utilisent de plus en plus ces appareils, devenus des outils complémentaires à la photographie classique

Depuis longtemps, les drones ont quitté le domaine militaire où ils sont nés pour le monde civil. Bien des secteurs d’activité les utilisent désormais. C’est en particulier le cas dans l’immobilier, au sens large du terme, où ces engins, équipés d’appareils

photo/vidéo, trouvent tout leur sens, que ce soit dans le courtage, la construction, l’architecture ou l’urbanisme. Voilà le témoignage de trois professionnels actifs dans trois secteurs différents de la pierre.

Angles de vue originaux

Stéphane Keck est le responsable de la région Riviera vaudoise pour le groupe d’immobilier romand d’origine genevoise

Gerofinance-Dunand/Régie de la Couronne (deuxième plus important réseau d’agences en Suisse romande).

Ce courtier, passionné de photographie, a tout naturellement équipé, depuis 2012, chacune des deux agences qu’il dirige d’un drone. Il pilote le sien lui-même à Vevey. Il a formé l’un de ses collègues de Montreux au maniement de cet engin. Et c’est lui encore auquel la direction du groupe fait appel lorsqu’une autre agence a besoin d’un drone.

« Nous les utilisons pour effectuer des prises vues aériennes des biens que nous avons à vendre, tous types confondus, et pas que dans le luxe », explique celui qui ne voit dans les drones que des avantages : « Visuellement parlant, ces appareils offrent des perspectives différentes et originales. On peut faire avec des panoramas.

Cela permet ainsi de rendre compte d’une propriété dans sa globalité, avec éventuellement son jardin et ses dépendances, et de mieux la situer dans son environnement immédiat ». Pour le responsable, de telles prises de vue seraient impossibles sinon : « En tout cas pas avec un appareil photographique classique monté sur une perche télescopique. Pour avoir quelque chose d’équivalent, il faudrait louer un hélicoptère, mais c’est plus contraignant et plus cher ».

Par Fabrice Breithaupt